La lutte de l’Homme contre le temps illustrée par une vidéo du Youtubeur Dirty Biology




Si nous souhaitons vous encourager à regarder cette vidéo c’est parce qu'elle combine des enjeux philosophiques majeurs et l’aspect ludique propre au format YouTube. Nous ne pouvons pas vous promettre qu’elle bouleversera votre façon de voir les choses ou vôtre rapport à l’éphémère, au temps qui passe en général. Mais il y a de fortes chances qu’elle vous invite à y réfléchir le temps d’un petit quart d’heure. 




La vidéo commence par une légende que nous souhaitons retranscrire ici pour tout ceux qui n’auront pas le courage de regarder la vidéo (vilains !). Ainsi on raconte qu’il y a fort longtemps un roi Perse demanda aux meilleurs savants de son royaume de se concerter afin de revenir vers lui avec une phrase qui serait vraie en tout temps et en tout âge. Les savants ont donc trouvé la phrase suivante :
« Cela aussi passera ».
Cette légende vise à rappeler aux Hommes que tout est éphémère, cette phrase aurait rendu le roi meilleur dans son rôle politique mais elle peut aider chacun à comprendre que tout n’est que phase, ou instant. Un moment de tristesse passera, mais un moment de joie aussi. Au final rien ne dure malgré tous les efforts qui sont mis en oeuvre par l’Homme depuis des millénaires. Aujourd’hui encore beaucoup d’entre nous sont terrifiés à l’idée de passer dans l’oubli, et cette peur motive les projets les plus fous de capsules temporelles dont nous parle Léo Grasset. Mais il nous parle aussi des initiatives les plus anciennes en s’appuyant sur son voyage au Myanmar (en plus les images sont belles !). C’est grâce à cette vidéo que nous avons découvert le plus ancien livre du monde qui n’est autre qu’un monument s’étendant sur une superficie vertigineuse. À l’origine de ce livre se trouve la même volonté que les capsules temporelles modernes : laisser une trace, combattre l’oubli, faire du durable. Nous y découvrons aussi le sort d’une ville, ancienne capitale flamboyante et lieu de pouvoir incontournable, il ne reste aujourd’hui que ses ruines au milieu des champs et des pâtures. Nous pouvons donc nous demander ce qu’il adviendra de nos propres lieux de pouvoirs : Paris est-elle aussi condamnée à disparaître ? Que restera-t-il de notre civilisation aux générations futures ?

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